La ville d’Etretat
11 juin 2018« Si je devais montrer la mer à un ami, c’est à Etretat que j’irais » (Alphonse Karr, fondateur de la station d’Etretat).
Il y a plus de 100ans naissait, dans l’imagination d’un écrivain normand, un homme qui est cher à mon coeur : Arsène Lupin ! Pour moi il n’y a pas d’Aiguille sans Lupin et pas d’Etretat sans Arsène.
Mais si l’Aiguille d’Etretat ! Vous allez la reconnaitre immédiatement quand vous arriverez sur le Perrey. Allons ! Il n’ y a pas que Maurice Leblanc (papa d’Arsène) qui l’évoque et en fait son refuge insaisissable. Boudin et Monet ne se sont pas lassés de la peindre et de saisir ses couleurs changeantes au gré de la lumière.
Avant de gravir la falaise, arrêtez vous à l’une des calottes (ancien refuge de pécheurs transformé en studio de peinture par les peintres impressionnistes) pour déguster une glace avant l’ascension. En montant, près de l’escalier vous découvrirez les restes du Mur de l’Atlantique.
Vous pouvez loger la crête en passant devant le golf et redescendre à mer basse par le Tilleul. En logeant les cavernes sur la plage (creusées par les vagues) au pied des falaises vous aurez l’impression d’être à des milliers de km de là… Petra, La Jordanie?
Prenez le temps de découvrir le centre ville et d’y chercher ses trésors.
Le marché couvert (ancien hôpital militaire de la Première Guerre Mondiale), le manoir de la Salamandre (qui vient de Lisieux), la maison d’été de Guy de Maupassant et celle de Maurice Leblanc (le clos lupin) qu’il faut visiter en suivant les pas de son héros et bien d’autres surprises cachées…